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Le référencement est-il un art ou une science ?

 

tableau avec équations

 

Le référencement a-t-il quelque chose de scientifique ?

Faut-il appeler votre référenceur "professeur", ou "maestro" ?

Voici quelques éléments de réponse...

 

 


Astrologie, marabout, et SEO


Le référencement est à la fois une discipline peu connue, et entourée d’une réputation sulfureuse. J'ai souvent rencontré des clients qui s’estimaient lésés par le précédent prestataire auquel ils avaient fait appel.

Beaucoup de charlatans proposent en effet leur offre sur ce marché où rien ne semble clair. Lorsqu’aucun résultat ne se fait ressentir, par suite de l’incompétence ou de l’inexpérience de tels prestataires,  alors ceux-ci disent quelque chose du type « c’est la faute de Google » ! Voilà qui a engendré l’idée chez certains que consulter un référenceur était comme consulter un marabout, ou une voyante.

Le secret dans lequel s’enveloppe certains référenceurs, en refusant de dévoiler les techniques qu’ils utilisent est encore l’une des causes qui a fait que certains considèrent le référencement comme une discipline ésotérique analogue à l’alchimie ou à l’astrologie.

 

Une discipline expérimentale ?


Pourtant, les excès de certains prestataires ne doivent pas jeter un discrédit sur cette discipline. Elle a quelque chose de scientifique : on est toujours à même d’organiser des expériences et de constater le résultat sur nos sites. Il y a donc un caractère expérimental dans l’optimisation de site. Pour ma part, j'organise souvent des tests sur mes propres sites (et non ceux des clients !) pour vérifier la validité de telle ou telle théorie.

Le référencement se rapproche donc de la physique ou de la biologie, de par son caractère expérimental.


Néanmoins, ce n’est pas non plus une science exacte, comme peuvent l’être les mathématiques ou la physique. En effet, puisqu’il s’agit de pronostiquer comment fonctionne l’algorithme de Google, et que la composition exacte de celui-ci reste secrète tout en variant incessamment, on ne peut se reposer sur rien de stable et de prouvé définitivement.

Je parlais du caractère expérimental du SEO. Mais les expériences que l’on peut organiser sont gênées précisément par le nombre et la volatilité des facteurs de l’algorithme : difficile d’organiser ce que Bacon appelait une « expérience cruciale », à savoir un test qui permettait de vérifier définitivement un des facteurs de l’algorithme.

En effet, on ne peut jamais être sûr que cette expérience ne porte pas en même temps sur d’autres facteurs de l’algorithme : si le site est monté sur tel mot-clé, ce n’est peut-être pas parce que j’ai mis un nouveau texte en ligne, mais parce qu’un des concurrents a mis la clé sous la porte et a supprimé son site, ce qui entraîne mécaniquement une hausse de mon propre site. Difficile donc d’abstraire du flux du Web 2.0 un seul facteur concernant un site en organisant une expérience ne portant que sur celui-ci…

Si ceci était possible, les résultats obtenus ne seraient d’autre part que temporaires, puisque l’importance que Google donne à ce facteur peut varier. Celui-ci peut même disparaître de l’algorithme. On sait par exemple que Google accorde depuis Google Panda moins d’importance aux liens, ce qui relativise l’importance du netlinking qui à une certaine époque était l’une des opérations principales d’optimisation.

 

Le rôle de l'intuition


Enfin, il faut prendre en compte ce que l’on peut appeler le tact du référenceur, ou son flair. On n’optimise pas mécaniquement un site. On l’analyse et chaque site présente une situation particulière : un marché particulier, des concurrents propres à lui, un site élaboré de telle ou telle manière…

Autant de sites, autant de stratégies particulières à mettre en œuvre. Grâce à son flair, le référenceur voit immédiatement ce qu’il faut faire et quelle stratégie adopter pour être efficace dans ce contexte particulier, et cela ne saurait se réduire à aucun calcul mécanique.


Peut-on en déduire pour autant qu’il faille s’en remettre à l’intuition pure et que le travail du référenceur repose en fin de compte sur l’intuition, « cette lorgnette merveilleuse par laquelle on voit directement dans l’être » dont parle Nietzsche ?  Est-ce là ma conclusion ?

Non. Le référencement me semble plutôt être un art, c’est-à-dire l’utilisation de techniques scientifiques mises au service d’une intuition. De la même manière que le peintre n’est pas pure illumination créatrice, mais utilise un ensemble de techniques et de sciences qui lui facilitent autant la tâche qu’elles lui dressent des obstacles, le référenceur utilise des techniques, à la croisée de l’informatique et de la littérature, pour accomplir ce que lui dicte son flair !


Telle est la conclusion de votre consultant seo de Lyon préféré !

 

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