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Google et la ruée vers l’or

 

la ruee vers l'or de Google


Quoi de plus fascinant que la ruée vers l’or ? Nous avons tous été passionnés par la lecture de ces récits de pionniers et d’explorateurs qui partaient en Californie au XIXème siècle et revenaient couverts de richesses.

 

Beaucoup d’entre nous (dont votre créateur de site de Lyon) ont vu le célèbre film de Chaplin. Vous en découvrirez un joli extrait ici. Tout spectateur de ce film s’est imaginé découvrir un filon, et vivre pendant quelques années dans une jolie cabane de bûcheron. Le jour,  creuser la mine pour extraire le minerai, ou chercher des pépites dans les rivières, la nuit aller au saloon pour une petite partie de carte devant un whisky. Quoi de plus exaltant ?

Hélas, la vie moderne  est beaucoup plus terre à terre. Métro, boulot dodo, on cherche en vain dans notre grisaille quotidienne ce parfum d’aventures qui nous exaltait lorsque nous étions enfants. Or à quoi bon vivre une vie si elle n’est pas conforme à nos rêves d’enfants ?

 

Pourtant s’il y a un métier qui se rapproche de celui de chercheur d’or, c’est bien celui de référenceur ! Pourquoi ? Google et les autres moteurs de recherche ont créé un nouveau pays, empli de mines d’or : les premières positions sur tel ou tel mot-clé. Celui qui arrive à les conquérir voit sa fortune assurée !

Par exemple, pensez à la fortune que représente  la première position sur le mot-clé « referencement lyon »... C’est là comme une mine d’or, dont peut jouir l’heureux propriétaire d’une telle concession.

Ces mines d’or sont d’importance inégale : des mots-clés comme « vente livres » ou « achat disques » ne représentent pas la même promesse de richesse que « vente pizza uzès ». Certains chercheurs d’or ont pu ainsi être désappointés par leur propriété, ne générant pas assez de bénéfices.

Ce sont ainsi des milliers et des milliers de mine d’or, qui sous forme de mots-clés  viennent parsemer le web 2.0, et attendent l’audacieux qui saura mettre la main sur celles-ci.

Les obstacles sont en effet nombreux. De la même manière que les chercheurs d’or devaient jouer de la gâchette et écarter les importuns, hors la loi, animaux sauvages ou indiens, les référenceurs doivent dépasser un à un, leurs concurrents, qui ambitionnent le même mot-clé. Cela se règle de manière plus civilisée, par la rédaction de quelques textes ou la création de quelques dizaines de liens, mais l’enjeu symbolique reste le même, défendre sa concession face aux autres prétendants.

 

Le mode de propriété sur le Web 2.0 est en effet révolutionné par Google et consorts.

Sur Google, notre propriété n’est jamais assurée, à la différence de ce qu’on voyait dans le Far West. Les chercheurs d’or parvenaient à officialiser leur propriété auprès d’instances légales, même s’ils devaient parfois jouer de la gâchette pour faire accélérer les choses.
En revanche sur Google, on peut perdre rapidement notre première position sur un mot-clé. Il suffit pour cela de délaisser son site quelques instants. On voit alors un concurrent nous voler notre place parce qu’il aura travaillé sur son site pendant ce temps.

En un sens, le mode d’appropriation sur Google correspond à un idéal : celui d’une propriété fondée uniquement sur le travail, et non sur le nom ou la naissance. Les positions correspondent au temps de travail qu’une entreprise ou un freelance ont consacré à un mot-clé, afin de se positionner dessus. Chacun a ce qu’il mérite. Celui qui est en bas de première page a écrit beaucoup moins de textes ou créé moins de liens que celui qui le surplombe du haut de la première position. Et ce rapport peut sans cesse se renverser.

 

Les Black Hat sont ceux qui essaient de renverser cette règle de la propriété fondée sur le mérite ; ils essaient par la ruse de s’emparer des propriétés des honnêtes travailleurs ! Ce sont les hors la loi du Web 2.0, ce pourquoi le terme qui les désigne, en référence aux westerns, est bien trouvé.

La propriété fondée sur le seul travail n’est-ce pas l’idéal défendu par Rousseau ou Proudhon ?

 

En sorte qu’on pourrait dire, et ce sera là ma conclusion, que le Web 2.0 représente un nouveau Far West : un Far West civilisé, où ne règnerait pas la loi de la jungle !


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